Ce que vous devez savoir
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Le saviez-vous ? Les chevaux de course reçoivent des traitements médicamenteux qui les rendent totalement impropres à la consommation humaine. Pourtant, des chevaux de course sont bel et bien envoyés à l’abattoir pour finir dans des barquettes au supermarché, en boucherie ou on ne sait où en France et en Europe.

😨 Trafic de viande de chevaux de course : des révélations choquantes

Un documentaire diffusé par la chaîne de télévision irlandaise RTÉ, Horses - Making a Killing (Chevaux, la fabrique d’une tuerie), et auquel foodwatch a contribué, a récemment révélé ce scandale. 

Plus de dix ans après le scandale dit des ‘lasagnes à la viande de cheval’, c’est le choc : le trafic de viande de cheval continue, preuve que les pouvoirs publics n’ont pas tiré les leçons politiques de cette énorme fraude. 

foodwatch a immédiatement alerté les autorités européennes et demandé à retracer le parcours de ces tonnes de viande de cheval impropre à la consommation. Dans ces actions, votre soutien fait la différence : donnez les moyens à foodwatch de continuer à révéler ces scandales au grand jour !

En Irlande, on ne mange pas de cheval. Que faire donc de ces animaux de course lorsqu’ils ne sont plus bons à gagner des trophées ? Un abattoir irlandais a trouvé l’astuce : ces chevaux, traités avec de puissants anti-inflammatoires qui les rendent impropres à la consommation, y sont taillés en morceaux pour être ensuite envoyés vers d’autres pays. 

🥩 400 tonnes de viande de cheval importées d’Irlande, le grand flou sur leur traçabilité

Les sources officielles indiquent ainsi que la France a importé 400 tonnes de viande de cheval d’Irlande l’année dernière, vraisemblablement en provenance de l’abattoir au cÅ“ur du documentaire. C’est l’équivalent de 1,6 million de steaks de 250 grammes... dont la traçabilité est aujourd’hui sérieusement questionnée. 

Ces fraudeurs, qui opèrent aussi en France, en Belgique, en Espagne, aux Pays-Bas, falsifient les passeports des bêtes, leur insèrent de nouvelles puces électroniques pour brouiller leur identité et les font ainsi entrer dans la chaîne alimentaire comme si de rien n’était. Ce qui soulève évidemment des questions sur le potentiel risque sanitaire : où cette viande a-t-elle été vendue, par qui et sous quelle marque ? Nous avons le droit de savoir : aidez foodwatch à mener l’enquête !

Cette fraude est possible parce qu’elle rapporte gros et que le risque pour les fraudeurs de se faire attraper est très faible. Partout en Europe, les effectifs dédiés aux contrôles alimentaires se réduisent à peau de chagrin. Malheureusement, la lutte contre la fraude alimentaire ne figure pas parmi les priorités politiques. 

Les criminels n'hésitent donc pas à exploiter les faiblesses du système : peu de contrôles, des bases de données nationales sur l’identité des chevaux qui ne communiquent pas nécessairement entre elles à l’échelle européenne et des sanctions très faibles, voire inexistantes.  

🎯 Défendre votre droit à l’information et votre santé : la mission de foodwatch

Après le scandale du cheval à la place du bœuf qui a éclaté en 2013, les autorités européennes ont pris des mesures pour améliorer la traçabilité, mais on constate aujourd’hui que ce n’était pas suffisant.

C’est pourquoi, foodwatch demande à la Commission européenne de mettre en place une base de données à laquelle tous les pays auraient accès et qui permettrait de repérer le trafic de chevaux d’un pays à l’autre. Nous demandons également davantage de contrôles, de sanctions strictes et de transparence à l’égard des consommatrices et consommateurs. 

Vous pouvez compter sur notre détermination et notre volonté de fer pour ne rien lâcher. Car nous avons le droit de savoir : avons-nous du cheval impropre à la consommation dans nos frigos ?    

Nous demandons que nos décideuses et décideurs politiques prennent les choses au sérieux au vu des risques et menaces que fait peser la fraude alimentaire sur notre santé. Nous voulons être protégé·es contre ces pratiques frauduleuses.  

Avec nous, refusez que ces informations choquantes passent inaperçues 

Un grand merci pour votre soutien essentiel. 

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Ingrid Kragl, Directrice de l'information foodwatch France

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