|     |    |     |     |  Si ce message ne s'affiche pas correctement, consultez la version en ligne ici  |         |       |          |     |   DĂ©cidĂ©ment, le scandale des eaux en bouteille filtrĂ©es illĂ©galement par NestlĂ© Waters semble un puits sans fond. De semaine en semaine, les rĂ©vĂ©lations sur ce dossier sont de plus en plus choquantes. Pour rendre potable l’eau en bouteille, on le sait, NestlĂ© Waters l’a dĂ©contaminĂ©e avec des procĂ©dĂ©s interdits. La multinationale nous trompe sciemment depuis des annĂ©es. Mais cette affaire va plus loin encore puisque l’Etat français est mouillĂ© jusqu’au cou.   
Après d’intenses mois d’auditions sous serment, dont celle de Foodwatch, la Commission d’enquĂŞte menĂ©e par le SĂ©nat sur les eaux en bouteille a confirmĂ© en mai dernier l’étendue de la complicitĂ© de l’Etat dans cette affaire.     |   |          |     |   Eaux en bouteille : le rapport qui confirme un gouvernement complice et un lobbying industriel dĂ©complexĂ©   Les 327 pages du rapport sĂ©natorial pointent du doigt le lobbying intense menĂ© par NestlĂ© Waters lors de rendez-vous tenus secrets, les risques sanitaires sous-Ă©valuĂ©s - pesticides, bactĂ©rie E.coli, polluants Ă©ternels - et le manque de volontĂ© des autoritĂ©s Ă  stopper la commercialisation des eaux frauduleuses. C’est bien simple : les sĂ©nateurs et sĂ©natrices qualifient de « tardive, inadaptĂ©e et non transparente » la gestion de ce scandale par l’Etat.    
Chez Foodwatch, on comprend mieux pourquoi l’Etat français n’a pas informĂ© la Commission europĂ©enne et les autres Etats membres de cette fraude massive : pendant des annĂ©es, il Ă©tait manifestement trop occupĂ© Ă  couvrir une fraude massive au lieu d’appliquer la rĂ©glementation.  
Foodwatch ne lâche rien et ira jusqu’au bout dans l’intĂ©rĂŞt des citoyens et des citoyennes.     |   |          |     |   🎯 Objectif : procès et sanctions exemplaires pour les personnes mouillĂ©es dans ce scandale  Foodwatch a dĂ©posĂ© plainte avec constitution de partie civile au tribunal judiciaire de Paris en septembre 2024 ; elle vise NestlĂ© Waters (Perrier, Vittel, Contrex, HĂ©par), le groupe Sources Alma (Cristaline, Chateldon, etc.) mais aussi les responsabilitĂ©s de dĂ©cideurs politiques. Bonne nouvelle : des juges d’instruction ont dĂ©marrĂ© l’enquĂŞte qui devrait mener Ă  un procès. Foodwatch attend des juridictions pĂ©nales qu’elles sanctionnent de manière exemplaire les responsables, quels qu’il soient.     |   |          |     |   🙏🏼 Face Ă  l’impunitĂ©, votre soutien change tout.  Si Foodwatch peut mener ce combat de longue haleine, c’est grâce Ă  ses donatrices et donateurs qui lui garantissent sa totale indĂ©pendance. Car OUI, Foodwatch refuse le moindre centime de l’Etat et des entreprises pour Ă©viter toute entrave, notamment dans ce genre d’affaire. En septembre dernier, nous avons refusĂ© l’argent de NestlĂ© que le tribunal d’Epinal nous proposait d’accepter pour clore l’affaire.  
Que ce soit par un don rĂ©gulier ou ponctuel, votre soutien est notre force. Un don de 8€ par mois vous revient Ă  2,72€ par mois après dĂ©duction fiscale, si vous ĂŞtes imposable. Grâce Ă  vous, nous pouvons tenir tĂŞte aux dĂ©cideurs politiques et aux gĂ©ants industriels qui se croient au-dessus des lois. Nous ne les laisserons pas s’en tirer Ă  bon compte.   
Notre dĂ©termination est inĂ©branlable.     |   |          |     |   Au nom de toute l’équipe Foodwatch : un grand merci de votre prĂ©cieux soutien.     |   |          |     |     
Ingrid Kragl  | Directrice de l'information Foodwatch France    |   |        |